Tous les titres de concession sont répertoriés sur le « Registre des titres de concession » sous un numéro.

Chaque  titre doit être validé par le « Juge de Paix ».

Le concessionnaire doit prouver qu’il peut faire face aux charges qui découlent de son acquisition. Pour cela une attestation est signée par deux personnes qui témoignent du fait qu’il possède une somme d’argent suffisante.

Il s’engage alors à régler à l’état une rente annuelle et perpétuelle qui est fonction de la superficie du terrain.

Il doit par ailleurs construire une maison en dur pour loger sa famille. Il s’engage également à édifier les bâtisses nécessaires à l’exploitation : hangars, étable, écurie.. etc…

Il est dans l’obligation de cultiver les terres bonnes à mettre en culture. Il doit également clôturer sa propriété d’une haie vive.

Des concessions seront demandées à partir des années 1860 par des méridionaux issus ne particulier de la région Languedoc Roussillon dont les vignes sont atteintes par le phylloxera.

En 1852 un mal sournois s'abat sur la vigne sous la forme d’un champignon microscopique : l’oïdium. Bien que le remède sous forme de pulvérisation de soufre ait été trouvé dès 1855 il faut attendre les années 60 pour que les récoltes retrouvent un niveau normal.


 

Le répit sera de courte durée car en 1864 un nouveau fléau s’abat sur la vigne : le pylloxera. Cet insecte microscopique détruit les vignes en piquant les racines et privant ainsi la plante de sa sève vitale. Le vignoble se meurt petit à petit. Les souches doivent être arrachées. En 1873 75% du vignoble sera détruit.
Certains viticulteurs ruinés préfèrent quitter la région pour tenter une nouvelle vie en Algérie. C’est ainsi que des familles d’Ariège, de l’Herrault ou du Gard s’installeront à Mondovi.