Les rues du village

   Cliquez
 Cliquez pour voir le plan ! Le plan
 Albert Camus Rue Albert Camus
 Rue du lion : Cliquez !  Rue du lion
 Rue Damrémont : Cliquez ! Rue Damrémont
 Rue St Eloi : Cliquez Rue St Eloi
 Rue Nicot : Cliquez ! Rue Nicot
 Rue Parmentier : Cliquez ! Rue Parmentier
 Rue Graillet : Cliquez ! Rue Graillet
 Rue Thouin : Cliquez ! Rue Thouin
Rue St Ambroise : Cliquez ! Rue St Ambroise
Rue St Augustin : Cliquez ! Rue St Augustin
Rue de l'Espérance : Cliquez ! Rue de l'espérance
 Rue de la Pépinière : Cliquez ! Rue de la pépinière
  Rue nationale  Rue Nationale



















   Le plan du village                                      Cliquez pour voir le plan !
 


 

                                                                                 Cliquez sur le plan pour l'agrandir



 




 
Retour














   Rue Albert Camus                                             Cliquez pour voir le plan !
                                                    




Albert Camus est né à  Mondovi le 7 novembre 1913. Il est le deuxième enfant de la famille. Il a un frère, Lucien, plus âgé de 4 ans. Son père est caviste à la ferme de St Paul.
Il est d'origine alsacienne (28 ans), sa mère ménagère (31 ans) d’origine espagnole.

Lucien Camus, le père, se présente le 8 novembre à la mairie de Mondovi avec comme témoins Piro Jean, commerçant et Frendo Salvatore, employé.

Lucien Camus, père est mobilisé en septembre 1914. Dès la mobilisation de son mari, Catherine et ses deux enfants vont s'installer chez sa mère à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt

Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. Camus n'a donc pas connu son père

Après la mort de son père au cours de la guerre de 1914-1918, il est élevé par sa mère, et par sa grand-mère. Albert et Lucien seront plus éduqués par leur grand-mère, une maîtresse femme, que par leur mère qui abdique toute responsabilité en raison de sa quasi-surdité et d'une difficulté à parler.

En 1924, l'instituteur Louis Germain pousse la famille du jeune Albert à l'inscrire au concours des bourses pour lui permettre d'entrer au lycée et à l’université..

Quelques années plus tard,  il adhère au Parti Communiste

Il adapte de nombreux textes pour le théâtre et se livre à des activités journalistiques tant à Alger, qu'à Paris, Clermont-ferrand ou Lyon. Les années quarante sont celles de textes désormais passés à la postérité : L'étranger, Caligula, Le Mythe de Sisyphe.

En 1947, paraît un roman qui rencontrera un énorme succès : La Peste.

En 1951, la publication de L'homme révolté entraîne la rupture de Camus avec la gauche communiste et avec Jean-Paul Sartre.

En 1956, les évènements d'Algérie l'incitent à s'exprimer : il condamne les violences réciproques et estime qu'une entente entre Algériens et Français est possible dans le cadre des structures existantes, à condition que le peuple algérien obtienne les mêmes droits que le peuple français.

En 1957, Albert Camus obtient le Prix Nobel de littérature. Il garde une telle reconnaissance à son instituteur qu'il lui écrira

Il décède des suites d'un accident de voiture, le 4 janvier 1960

Photo de l`accident de Camus

Les Mondoviens ont toujours été fiers d’avoir un prix Nobel originaire de leur village. Ils ont donné son nom à une rue du village.
 

Retour

















   Rue du Lion   Cliquez pour voir le plan !
 

 

Avant même que les colons n’arrivent, les soldats avaient été chargés de débroussailler les lieux où devait s’implanter le village.

Ils avaient remarqué des traces laissant supposer que des bêtes avait ménagé un passage leur permettant, la nuit, d’atteindre la rivière, qui coulait un peu plus bas.

Il y avait dans la colonie, un chasseur émérite de fauves nommé Jules Girard. C’est lui qu’on appela en 1845 pour tuer un lion qui avait été repéré en ces lieux.

D’autres bêtes par la suite ont emprunté le territoire de Mondovi pour se rendre à la Seybouse. Ona estimé à une trentaine le nombre de bêtes susceptibles devivre dans la région. Certains  venaient du massif de l’Edough où le dernier lion  avait été abattu.

Retour













   Rue DAMREMONT    Cliquez pour voir le plan !
 

 

DAMREMONT était un général de l’armée française.

Il a été tué le vendredi 13 octobre 1837 aux côté du général Pérrégaux lors de la prise de la ville de Constantine.

A la tête d’une armée de 12 000 hommes, le général Damrémont, soutenu par l’artillerie du général Vallée et par un puissant matériel de siège, ouvre une brèche dans l’enceinte de Constantine. Ses fantassins s’y engouffrent et emportent la ville.

 

Les évènements de 1837

 

  • 12 février : Le général Damrémont est nommé Gouverneur général en Algérie. Il a pour instructions de se limiter à l’occupation restreinte.
  • 30 mai : Convention de la Tafna signée entre le général Bugeaud et l’émir Abd el-Kader. L’émir obtient les deux tiers du territoire de l’ex-régence (province de Titteri et province d’Oran, à l’exception des villes d’Oran, d’Arzew et de Mostaganem). Il établit sa capitale à Mascara. Les Français se chargent d’exiler ses propres opposants.
  • Damrémont entre en contact avec le bey de Constantine pour obtenir une Convention du même type, mais Ahmed rejette son ultimatum le 19 août.
  • 13 octobre : Expédition de Constantine de 1837 : Le Gouverneur général reçoit l’ordre de marcher sur Constantine avec 10 000 hommes. La ville est prise le 13 octobre après sept jours de siège. Damrémont a été tué la veille, d’un coup de canon. Son successeur le général Valée s’attache à organiser la province de Constantine, puis doit affronter Abd el-Kader (fin en 1840).
Retour












   Rue St ELOI    Cliquez pour voir le plan !
 

 

On a donné le nom de St Eloi à une rue de Mondovi pour rendre hommage aux forgerons du génie.

Eloi naît vers l’an 588, de parents gallo-romains, à Chaptelat en limousin, à une époque où se mêlent les mondes gallo-romains et barbares, souvent encore cruels, débauchés et incultes.
Le jeune Eloi qui manifeste du goût pour le travail des métaux est mis en apprentissage chez un orfèvre de Limoges. Il y fait preuve de talent et en même temps se montre pieux et avide de s’instruire.

Peu de temps après, il se rend à Paris et entre au service d’un orfèvre renommé qui reçoit des commandes du palais royal. C’est ainsi qu’il a l’occasion d’être remarqué par le roi Clotaire II en ayant, sans frauder, réussi à fabriquer deux trônes avec l’or fourni pour un seul. L'art mérovingien, s’étendant sur une période aussi longue que le gothique, reste assez mal connu. Pourtant on sait que les techniques sont raffinées, les pièces toujours individualisées, d’où l’estime dans laquelle était tenu l‘artisan ou l’artiste. Saint Eloi représente la réussite la plus brillante mais son cas est loin d’être exceptionnel.

A propos de la Ste Eloi.
Une tradition avait été introduite à Bône sans doute par les Italiens. Elle avait un caractère parodique. Une procession était organisée au travers de la ville. Le "saint personnage" installé sur un siège en fer, porté par quatre brancardiers défilait derrière un tambour et deux clairons. Devant lui, un géant noir trempant un poireau dans l'eau en guise de goupillon, bénissait la foule en effervescence.
La réjouissance se terminait par la dégustation de la traditionnelle fougasse.

Retour














   Rue NICOT   Cliquez pour voir le plan !
 

 

 

Jean Nicot, seigneur de Villemain ou Jean Nicot (1530-4 mai 1600) originaire de Nîmes fut nommé ambassadeur de France à Lisbonne en 1559. Il parlait l'espagnol et l'italien. Il a introduit le tabac (surnommé l'herbe à Nicot ou "herbe à la Reine") à la cour du roi de France et eu la chance de soigner les migraines de Catherine de Médicis. À l'époque, le tabac se prise seulement.

En reconnaissance de ses services rendus à la France, le roi lui donna ses lettres de noblesse. Il devint seigneur de Villemain, petite cure située dans l'est parisien non loin de Brie-Comte-Robert.

Retour
















   Rue PARMENTIER   Cliquez pour voir le plan !
 

 

 

Ce nom a été choisi pour encourager les cultures dans le centre agricole.

 

Antoine Augustin Parmentier est un pharmacien, agronome, nutritionniste et hygiéniste français

Il fait son apprentissage de la pharmacie Frison chez un apothicaire de sa ville natale, puis à Paris. À l'âge de 20 ans, il est pharmacien aux armées pendant la guerre de Sept Ans, contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Au cours de son incarcération en Allemagne, il découvre la qualité nutritive d’une plante de la famille des solanacées, la pomme de terre.

son retour en France, en 1771, il est apothicaire-major de l’Hôtel royal des Invalides. La même année, il participe à un concours ouvert par l’académie de Besançon sur le remplacement du blé dans la fabrication du pain et rédige un mémoire sur la pomme de terre, qui le rend célèbre. À l’issue de la publication de son mémoire, l’Académie des Sciences, des Belles-Lettres et des Arts le récompense, malgré une interdiction du Parlement de cultiver la pomme de terre datant de 1748.[]

En 1772, les membres de la Faculté de médecine de Paris planchent pendant de longues semaines sur le sujet et finissent par déclarer que la consommation de la pomme de terre ne présente pas de danger. Mais le terrain sur lequel il avait installé ses plantations près des Invalides appartenant à des religieuses, il dut bientôt renoncer à les cultiver. Ne baissant pas les bras pour autant, Parmentier, va promouvoir la pomme de terre en organisant des dîners où seront conviés des hôtes prestigieux tels que Benjamin Franklin ou Lavoisier.

Il essaie, avec l’appui du roi Louis XVI, de développer la culture de la pomme de terre en créant une plantation de ce tubercule dans la plaine des Sablons, à Neuilly, en 1785. En août 1786, il apporte même au roi un bouquet de fleurs de pomme de terre. Louis XVI en glisse une à sa boutonnière et une autre sur la perruque de Marie-Antoinette.

Grâce à lui plusieurs famines ont été évitées

Retour
















   Rue GRAILLET et THOUIN    Cliquez pour voir le plan !
 

GRAILLET et THOUIN sont des personnalités qui ont contribué administrativement à la colonisation de la région de Mondovi.

Retour















   Rue St AMBROISE    Cliquez pour voir le plan !
 
Retour

















   Rue St AUGUSTIN   Cliquez pour voir le plan !
 La St Augustin étaient fêtée à la fin du mois d’août,  le 28 exactement, jour anniversaire de la mort, ou plutôt, pour parler comme la liturgie, jour de naissance au ciel de St-Augustin. Chaque année la basilique se remplissait de fidèles parmi lesquels il y avait de nombreux mondoviens.

La Saint Augustin
La statue de St Augustin dominant la ville de Bône.



 

La Saint Augustin La Saint Augustin  

La Saint Augustin


Images de la fête de St Augustin (Août 1958)




St Augustin c’était un peu comme Lourdes. Après la cérémonie menée par l’évèque d’Hippone, les fidèles passaient derrière l’autel se  recueillir devant  la relique de St Augustin. Sur un des bras du saint était fixé un os, le cubitus,  qui lui aurait appartenu.
La Saint Augustin

A la première visite, cela  surprenait… Cet os a été cédé en 1842 par le diocèse de Pavie (Italie) où le corps du saint  est conservé.
Il y avait aussi une boutique où on pouvait acheter des cierges, des médailles ou des bibelots.

 






Qui était St Augustin ?

La Saint Augustin


Aurelius Augustinus naquit le 13 novembre 354, à Thagaste (aujourd’hui Souk-Ahras en Algérie). 
 
Son père Patricius était païen. Sa mère Monique était en revanche une ardente chrétienne qui œuvra inlassablement pour la conversion de son fils et fut canonisée par l’Eglise catholique.
Augustin fit des études de rhétorique dans les villes de Thagaste, Madaure et Carthage, en Afrique du Nord.
A partir de l'âge de 17 ans et jusqu'à 31 ans, il vécut avec une Carthaginoise qui lui donna un fils, Adéodat, en 372.

Augustin découvrit la philosophie à 19 ans.
En 386, après un passage à Rome, il arriva à Milan, où il avait obtenu une chaire de rhétorique. Cette même année, Il se convertit au catholicisme.Il se fait baptiser par Ambroise, l'évêque de Milan, le 24 avril 387 durant la nuit de Pâques. Sa mère, qui l'avait rejoint en Italie, se réjouit que ses prières eussent été exaucées (elle mourut la même année à Ostie).

En 388, Augustin retourna à Thagaste où il donna ses biens aux pauvres et mena avec quelques fidèles une vie de prière et d'étude.

En 391, il fut appelé par les chrétiens d’Hippone  pour seconder leur évêque Valère qui l'ordonna prêtre, malgré sa résistance.
En 395, un concile l'adjoignit à Valère en qualité de coadjuteur, et, quelque temps après, il lui succéda sur le siège d’Hippone.
Il développa alors une activité pastorale intense : prédication, catéchèse, soin des pauvres, résolution des problèmes locaux et engagement dans des conflits plus larges qui déchiraient alors l’Eglise.
Il garda cependant une vie monastique et écrivit une règle de vie pour sa communauté.
C'était alors une période de grands troubles politiques et théologiques : les incursions barbares dans l'Empire avec la prise de Rome en 410 et les hérésies divisant l’Eglise. Alors Augustin se lança dans la bataille théologique...

Le 26 septembre 426, Augustin rassembla les fidèles dans la basilique de la Paix à Hippone, pour leur présenter le successeur qu'il avait choisi, le prêtre Héraclus : l'assemblée applaudit et approuva.

La fin de sa vie fut marquée par l'invasion des Vandales en Afrique du Nord. Il mourut pendant le siège d’Hippone, le 28 août 430.
Son corps fut transporté en Sardaigne à une date inconnue, avant d'être transféré vers 725 à Pavie, où il est toujours conservé en la basilique Saint-Pierre. Surnommé « le docteur de la Grâce », saint Augustin est fêté le 28 août en Occident et le 15 juin par les Eglises d’Orient



 

La construction de la basilique.

La Saint Augustin La Saint Augustin    

La Saint Augustin   La Saint Augustin



Si l'idée de la construction de la Basilique revient à Monseigneur Dupuch, le mérite de sa réalisation appartient au Cardinal Lavigerie, Primat d'Afrique.
Quarante ans après le vœu qu'avait fait Monseigneur Dupuch le Cardinal procédait, le 9 octobre 1881, à la consécration épiscopale et à la Pose de la Première pierre.

Cinq années plus tard, après l'achèvement de la Crypte, la première messe pouvait être célébrée, le 15 mai 1886, dans la Basilique de Saint Augustin.
En 1892, alors que l'édifice n'était pas terminé, la coupole manquant encore, une grande cérémonie y fut célébrée pour commémorer le cinquantenaire de la translation de la Cathédrale de Pavie dans la Première église de Bône.

La Basilique,  majestueuse, au sommet d'une colline, face au Levant est complètement terminée le 29 mars 1909.Elle est  consacrée malgré un ouragan formidable, en présence d'une foule innombrable, de Prêtres et de fidèles venus de toutes parts de France et de l'étranger, sur des navires spécialement affrêtés, portant une grande Croix latine, dressée à leur proue, pour participer au pèlerinage dont l’ ampleur n'a jamais été égalée depuis, pas même par les cérémonies pourtant imposantes et grandioses, qui eurent lieu en 1930, à l'occasion du quinzième centenaire de la mort de Saint Augustin, prélat terrassé par la fatigue et la maladie en défendant sa ville et son Dieu contre les Vandales.

Son style arabo-bizantin, la fait ressembler, à l'Eglise de Carthage.Tous les matériaux qui ont servi à la construction ont été tirés du sol algérien. La Chaire, est faite de marbres de couleurs variées assemblés de façon artistique et soignée. Les marbres, proviennent des carrières de Guelma et d'Aïn-Smara près de Constantine. Ils sont tous d'une rare finesse de grain.


 

Quel est l’historique de la ville d’HIPPONE

Avant de devenir Annaba, nom choisi par le corsaire Kheireddine qui s'est emparé de la ville du jujubier (El Annabe en arabe) en 1522, Hippone était le "le golfe du roi" dont le nom remonte à la préhistoire.

Elle a abrité un comptoir phénicien au XIe siècle av. J.-C., une agglomération punique prospère alliée de Carthage, puis métropole numide de Massinissa au IIIe siècle av. J.-C. avant que la défaite en 46 av. J.-C. de Juba Ier, allié de Pompée, n'entraînât son annexion à la province romaine d'Africa Nova, créée par Jules César.

Hippone a connu la richesse et le faste. Elle fut l'une des grandes villes de l’Africa Nova et le marché le plus opulent de l'Afrique Romaine.

 Au Ve siècle, Hippone est devenue le foyer du christianisme sous l'épiscopat de Saint Augustin évêque de la ville entre 396 et 430.

Hippone est ensuite prise par les Vandales en 431 puis par les Byzantins en 533.

Après de longues années de stagnation, elle assiste à l'arrivée de l'islam, et, en 705, Hippone tombe alors sous la coupe des dynasties musulmanes.

Les ruines d'Hippone sont d'une grande valeur archéologique. Elles sont constituées du quartier résidentiel d’où proviennent la plupart des mosaïques, du quartier chrétien ou se trouve la basilique, des grands thermes et du forum.

Au XIe siècle, les Arabes bâtirent la ville de Beleb-e-Anab distante de trois kilomètres, occupée quelques années par les Espagnols et les Français au XVIe siècle.

Cette ville, devint plus importante qu'Hippone et fut reprise par les Français en 1832 et renommée Bône, avant de reprendre son nom d'Annaba lors de l'indépendance de l'Algérie.

Emplacement de la Ville Antique.
----------Des deux rivières dont les embouchures encadrent les ruines, l'une, la Seybouse (l'Ubus flumen de la table de Peutinger) se jetait autrefois à la mer à plus de 8 km. à l'Est : quant à la Boudjimah, encore enjambée par un pont romain en dos d'âne long de 98 m, elle débouchait ainsi qu'il a été dit, dans ce qui est actuellement la petite darse du port moderne de Bône, après avoir constitué vraisemblablement l'entrée même de l'ancien port.


Les RUINES

----------Les ruines d'Hippone avaient connu jusqu'à nos jours une double infortune. On avait été Jusqu'à nier qu'il pût en subsister le moindre vestige, sur la foi de Possidius, qui affirmait la mise à feu, sinon à sang, de la ville par les Vandales, sur la foi .de Léon l'Africain qui prétendait qu'Othman, troisième Khalife après Mahomet, l'avait complètement rasée vers 650 pour bâtir la ville nouvelle de Bône avec ses débris.

Aussi la Commission chargée d'explorer en 1837  les sites historiques de l'Afrique du Nord, ne retrouvant plus, à l'emplacement d'Hippone, qu'un terrain sauvage et totalement désert, ne vit-elle aucun inconvénient à le ceder au profit de petites propriétés maraîchères, sur lesquelles l'extension industrielle de la ville de Bône ne tarda pas  à exercer une main-mise encore plus redoutable.,.

Des timides sondages, mirent en évidence la richesse archéologique. Le programme d'expropriation puis d'achats successifs de terrains, entamé dès 1925 par la Direction des Antiquités de l'Algérie, permirent d’acquérir 25 ha. de terres qui firent l’objet de fouilles  méthodiques.

 

La Colline dite de St Augustin.
-----Haute de 55 m. surplombant la Seybouse, rivière qui la contournait à l'Ouest, elle dominait la ville.

-----C'est à mi-hauteur, au flanc N.-E. de cette colline, qu'un aqueduc. dont on retrouve plusieurs arcades, amenait les eaux de l'Edough, la montagne voisine, dans les vastes citernes d'Hadrien, restaurées en 1893, d'une contenance de 12.000 m3. et qui furent pendant bien longtemps les seuls vestiges apparents de l'ancienne ville.

Retour















   Rue de L'ESPERANCE   Cliquez pour voir le plan !
 
Retour













   Rue de la PEPINIERE   Cliquez pour voir le plan !
 
Retour













   Rue NATIONALE  Cliquez pour voir le plan ! 
 

A l'origine dans la contrée,  la route n'était même pas ébauchée. Les colons, à leur arrivée avaient traversé des marais au milieu d'une végétation, le plus souvent constituée d'arbustes ou de buissons épineux.
Entrepris dès 1848, le tracé de la  liaison routière entre Bône et Mondovi a été terminé en 1850. Une simple route de terre battue, au départ, qui permettait de desservir le village de Duzerville qu’elle traversait et  les terres agricoles qui devinrent plus tard des grands domaines qu'on appelait "les fermes françaises". Cette  route en traversant Mondovi devenait sa "Rue Nationale" : l'artère la plus importante du village.

La rue nationale

Faisons un arrêt sur l'image ci-dessus.
Nous sommes au coeur du village. La bâtisse, au premier plan, à gauche, est le bout du bâtiment abritant les services  administratifs. La place,  n'est pas délimitée par la clôture que nous lui avons connue. La rue, toujours en terre battue n'est pas encore pavée. Les caniveaux ne sont que de simples fossés à peine tracés. Les trottoirs ne sont pas encore réalisés.

Pas un véhicule sur la route, si ce n’est un vélo monté par un homme qui semble porter une casquette.  A gauche un européen chapeauté et barbu, les mains dans les poches, semble observer le photographe qui est sans doute installé sous un  palmier dont on aperçoit l’ombre sur la chaussée. Ce sont les arbres que l'on a planté devant l'église.
Les arbres de la place de la mairie comme les palmiers sont encore tous jeunes. Dans la rue, sur la droite deux individus avancent vers le photographe : ce sont deux indigènes. L’un d’eux (celui de droite) porte un sarouel et un turban. Celui de gauche semble porter une chéchia.

           La rue nationaleChéchia               La rue nationaleTurbans


On peut se rendre compte que déjà, à cette époque, la rue est encombrée de passants qui déambulent sur la route. Ce sont, en majorité des hommes, indigènes qui ont pour habitude de vivre dans la rue.

La perspective donne la direction du village de Barral situé environ à 6 kilomètres de Mondovi. Barral était, à l’origine le centre N°2 appelé d'abord Mondovi le Haut. Pour cette raison la rue nationale était, avant qu'elle ne soit baptisée, la route de Barral.



 

La rue nationale

Toujours en direction de la sortie SUD, nous voici maintenant au carrefour de la rue Danrémont ( on devine le départ de la rue à droite) et de la rue nationale : cest le coeur du village.  Le photographe s'est installé au centre de la rue nationale en direction de la sortie sud du village vers Barral. L'artère principale est maintenant pavée. Les musulmans, intrigués observent  le photographe qui, à cette époque est encore une "bête rare". Un européen, lui même,  a mis pied à terre pour observer la scène, le vélo à la main.
En face, deux bourricots lourdement chargés semblent avancer péniblement. Le bourricot était l’animal le plus utilisé en Algérie pour les travaux pénibles et le transport de marchandises en particulier.

La rue nationale

Installé au centre du même carrefour, l'objectif est maintenant dirigé vers la sortie OUEST du village : celle qui débouche sur la route de Penthièvre. La rue que l'on voit est la rue Danrémont. On peut se rendre compte qu'elle n'est pas encore pavée à la différence de la rue nationale dont on aperçoit une partie du revêtement. Si le plan avait été plus large on aurait pu apercevoir, à droite l'esquisse du jardin qui deviendra plus tard le square de la reconnaissance dans lequel sera implanté le monument aux morts. A droite, le palmier est le premier de la série plantée tout au long de la rue nationale,  devant l’église.



La rue nationale
La rue nationale passait entre l'église et la place dont on voit la clôture au premeir plan.






La rue nationale

Et voila ce que les Mondoviens ont laissé en 1962. A gauche, le départ de la rue Danrémont.
Les jeunes palmiers ont bien grandi. Les trottoirs sont faits. Le square du monument aux morts fait angle.  Il y a toujours du monde dans la rue. A partir de ce carrefour, vers les années soixante Il sera assez difficile de traverser le village en voiture en direction de Barral tellement il y aura du monde dans la rue.  Ce carrefour marquera pratiquement  la "démarcation" des quartiers arabes et français : une limite fictive parce qu'elle n'était marquée d'aucun repère mais pourtant bien réelle dans les esprits.
Autant il nous sera possible de donner avec une assez grande précision le lieu de vie de chaque Européen, autant, localiser la maison de indigènes du village nous sera pratiquement impossible.

La rue nationale

Nous voici maintenant durant les années  quarante, objectif dirigé vers la sortie Nord du village, c'est à dire celle qui mène à Bône. Nous donnons le dos à la salle des fêtes et à l'église. Les voitures ne sont pas nombreuses mais elles ont fait leur entrée à Mondovi.Le stationnement n'est pas encore payant (il ne l'a jamais été...). Après "Le Petit Bazar", la rue qui débouche sur la rue nationale est  la rue Nicot. Au fond, au point de fuite de la perspective, la route entame un virage après être passée devant l'hôtel du Roulage, sans doute le plus vieil établissement de Mondovi. Elle laisse alors place à la route nationale menant à Bône après avoir franchi la "TABACOOP".


 

La rue nationale
A l'entrée Nord du village, la route nationale passait devant la Tabacoop.






La rue nationale
Le plus veil hôtel du village : L'Hôtel du Roulage.



 

 

La rue nationale
Les palmiers de la rue nationale devant l'église et le monument aux morts.


La rue nationale
Vieille photo de Mondovi. Les arbres de la rue nationale viennent rout juste d'être plantés. Il s'agit de l'entrée Nord du village. Le pépiniériste laissera place par la suite à un bistrot (Steibel) près duquel s'est installé  le four à pain d'une  boulangerie (Zammit). L'avancée que l'on voir après le bâtiment blanc est une épicerie (Zammit).


Neige à Mondovi
L'entrée NORD de Mondovi (décord excetionnel...)












 

Retour

Afficher la suite de cette page



Créer un site
Créer un site