Le plan | |
Rue Albert Camus | |
Rue du lion | |
Rue Damrémont | |
Rue St Eloi | |
Rue Nicot | |
Rue Parmentier | |
Rue Graillet | |
Rue Thouin | |
Rue St Ambroise | |
Rue St Augustin | |
Rue de l'espérance | |
Rue de la pépinière | |
Rue Nationale |
Le plan du village | ||
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Rue Albert Camus | ||
Lucien Camus, le père, se présente le 8 novembre à la mairie de Mondovi avec comme témoins Piro Jean, commerçant et Frendo Salvatore, employé. Lucien Camus, père est mobilisé en septembre 1914. Dès la mobilisation de son mari, Catherine et ses deux enfants vont s'installer chez sa mère à Alger, dans le quartier populaire de Belcourt Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. Camus n'a donc pas connu son père Après la mort de son père au cours de la guerre de 1914-1918, il est élevé par sa mère, et par sa grand-mère. Albert et Lucien seront plus éduqués par leur grand-mère, une maîtresse femme, que par leur mère qui abdique toute responsabilité en raison de sa quasi-surdité et d'une difficulté à parler. En 1924, l'instituteur Louis Germain pousse la famille du jeune Albert à l'inscrire au concours des bourses pour lui permettre d'entrer au lycée et à l’université.. Quelques années plus tard, il adhère au Parti Communiste Il adapte de nombreux textes pour le théâtre et se livre à des activités journalistiques tant à Alger, qu'à Paris, Clermont-ferrand ou Lyon. Les années quarante sont celles de textes désormais passés à la postérité : L'étranger, Caligula, Le Mythe de Sisyphe. En 1947, paraît un roman qui rencontrera un énorme succès : La Peste. En 1951, la publication de L'homme révolté entraîne la rupture de Camus avec la gauche communiste et avec Jean-Paul Sartre. En 1956, les évènements d'Algérie l'incitent à s'exprimer : il condamne les violences réciproques et estime qu'une entente entre Algériens et Français est possible dans le cadre des structures existantes, à condition que le peuple algérien obtienne les mêmes droits que le peuple français. En 1957, Albert Camus obtient le Prix Nobel de littérature. Il garde une telle reconnaissance à son instituteur qu'il lui écrira Il décède des suites d'un accident de voiture, le 4 janvier 1960
Les Mondoviens ont toujours été fiers d’avoir un prix Nobel originaire de leur village. Ils ont donné son nom à une rue du village. |
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Rue du Lion | ||
Avant même que les colons n’arrivent, les soldats avaient été chargés de débroussailler les lieux où devait s’implanter le village. Ils avaient remarqué des traces laissant supposer que des bêtes avait ménagé un passage leur permettant, la nuit, d’atteindre la rivière, qui coulait un peu plus bas. Il y avait dans la colonie, un chasseur émérite de fauves nommé Jules Girard. C’est lui qu’on appela en 1845 pour tuer un lion qui avait été repéré en ces lieux. D’autres bêtes par la suite ont emprunté le territoire de Mondovi pour se rendre à la Seybouse. Ona estimé à une trentaine le nombre de bêtes susceptibles devivre dans la région. Certains venaient du massif de l’Edough où le dernier lion avait été abattu. |
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Rue DAMREMONT | ||
DAMREMONT était un général de l’armée française. Il a été tué le vendredi 13 octobre 1837 aux côté du général Pérrégaux lors de la prise de la ville de Constantine. A la tête d’une armée de 12 000 hommes, le général Damrémont, soutenu par l’artillerie du général Vallée et par un puissant matériel de siège, ouvre une brèche dans l’enceinte de Constantine. Ses fantassins s’y engouffrent et emportent la ville.
Les évènements de 1837
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Rue St ELOI | ||
On a donné le nom de St Eloi à une rue de Mondovi pour rendre hommage aux forgerons du génie. Eloi naît vers l’an 588, de parents gallo-romains, à Chaptelat en limousin, à une époque où se mêlent les mondes gallo-romains et barbares, souvent encore cruels, débauchés et incultes. Peu de temps après, il se rend à Paris et entre au service d’un orfèvre renommé qui reçoit des commandes du palais royal. C’est ainsi qu’il a l’occasion d’être remarqué par le roi Clotaire II en ayant, sans frauder, réussi à fabriquer deux trônes avec l’or fourni pour un seul. L'art mérovingien, s’étendant sur une période aussi longue que le gothique, reste assez mal connu. Pourtant on sait que les techniques sont raffinées, les pièces toujours individualisées, d’où l’estime dans laquelle était tenu l‘artisan ou l’artiste. Saint Eloi représente la réussite la plus brillante mais son cas est loin d’être exceptionnel. |
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Rue NICOT | ||
Jean Nicot, seigneur de Villemain ou Jean Nicot (1530-4 mai 1600) originaire de Nîmes fut nommé ambassadeur de France à Lisbonne en 1559. Il parlait l'espagnol et l'italien. Il a introduit le tabac (surnommé l'herbe à Nicot ou "herbe à la Reine") à la cour du roi de France et eu la chance de soigner les migraines de Catherine de Médicis. À l'époque, le tabac se prise seulement. En reconnaissance de ses services rendus à la France, le roi lui donna ses lettres de noblesse. Il devint seigneur de Villemain, petite cure située dans l'est parisien non loin de Brie-Comte-Robert. |
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Rue PARMENTIER | ||
Ce nom a été choisi pour encourager les cultures dans le centre agricole.
Antoine Augustin Parmentier est un pharmacien, agronome, nutritionniste et hygiéniste français Il fait son apprentissage de la pharmacie Frison chez un apothicaire de sa ville natale, puis à Paris. À l'âge de 20 ans, il est pharmacien aux armées pendant la guerre de Sept Ans, contre la Grande-Bretagne et la Prusse. Au cours de son incarcération en Allemagne, il découvre la qualité nutritive d’une plante de la famille des solanacées, la pomme de terre. son retour en France, en 1771, il est apothicaire-major de l’Hôtel royal des Invalides. La même année, il participe à un concours ouvert par l’académie de Besançon sur le remplacement du blé dans la fabrication du pain et rédige un mémoire sur la pomme de terre, qui le rend célèbre. À l’issue de la publication de son mémoire, l’Académie des Sciences, des Belles-Lettres et des Arts le récompense, malgré une interdiction du Parlement de cultiver la pomme de terre datant de 1748.[] En 1772, les membres de la Faculté de médecine de Paris planchent pendant de longues semaines sur le sujet et finissent par déclarer que la consommation de la pomme de terre ne présente pas de danger. Mais le terrain sur lequel il avait installé ses plantations près des Invalides appartenant à des religieuses, il dut bientôt renoncer à les cultiver. Ne baissant pas les bras pour autant, Parmentier, va promouvoir la pomme de terre en organisant des dîners où seront conviés des hôtes prestigieux tels que Benjamin Franklin ou Lavoisier. Il essaie, avec l’appui du roi Louis XVI, de développer la culture de la pomme de terre en créant une plantation de ce tubercule dans la plaine des Sablons, à Neuilly, en 1785. En août 1786, il apporte même au roi un bouquet de fleurs de pomme de terre. Louis XVI en glisse une à sa boutonnière et une autre sur la perruque de Marie-Antoinette. Grâce à lui plusieurs famines ont été évitées |
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Rue GRAILLET et THOUIN | ||
GRAILLET et THOUIN sont des personnalités qui ont contribué administrativement à la colonisation de la région de Mondovi. |
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Rue St AMBROISE | ||
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Rue St AUGUSTIN | |||||||||
La St Augustin étaient fêtée à la fin du mois d’août, le 28 exactement, jour anniversaire de la mort, ou plutôt, pour parler comme la liturgie, jour de naissance au ciel de St-Augustin. Chaque année la basilique se remplissait de fidèles parmi lesquels il y avait de nombreux mondoviens.
Images de la fête de St Augustin (Août 1958)
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Si l'idée de la construction de la Basilique revient à Monseigneur Dupuch, le mérite de sa réalisation appartient au Cardinal Lavigerie, Primat d'Afrique.
Quarante ans après le vœu qu'avait fait Monseigneur Dupuch le Cardinal procédait, le 9 octobre 1881, à la consécration épiscopale et à la Pose de la Première pierre.
Cinq années plus tard, après l'achèvement de la Crypte, la première messe pouvait être célébrée, le 15 mai 1886, dans la Basilique de Saint Augustin.
En 1892, alors que l'édifice n'était pas terminé, la coupole manquant encore, une grande cérémonie y fut célébrée pour commémorer le cinquantenaire de la translation de la Cathédrale de Pavie dans la Première église de Bône.
La Basilique, majestueuse, au sommet d'une colline, face au Levant est complètement terminée le 29 mars 1909.Elle est consacrée malgré un ouragan formidable, en présence d'une foule innombrable, de Prêtres et de fidèles venus de toutes parts de France et de l'étranger, sur des navires spécialement affrêtés, portant une grande Croix latine, dressée à leur proue, pour participer au pèlerinage dont l’ ampleur n'a jamais été égalée depuis, pas même par les cérémonies pourtant imposantes et grandioses, qui eurent lieu en 1930, à l'occasion du quinzième centenaire de la mort de Saint Augustin, prélat terrassé par la fatigue et la maladie en défendant sa ville et son Dieu contre les Vandales.
Son style arabo-bizantin, la fait ressembler, à l'Eglise de Carthage.Tous les matériaux qui ont servi à la construction ont été tirés du sol algérien. La Chaire, est faite de marbres de couleurs variées assemblés de façon artistique et soignée. Les marbres, proviennent des carrières de Guelma et d'Aïn-Smara près de Constantine. Ils sont tous d'une rare finesse de grain.
Quel est l’historique de la ville d’HIPPONE
Avant de devenir Annaba, nom choisi par le corsaire Kheireddine qui s'est emparé de la ville du jujubier (El Annabe en arabe) en 1522, Hippone était le "le golfe du roi" dont le nom remonte à la préhistoire.
Elle a abrité un comptoir phénicien au XIe siècle av. J.-C., une agglomération punique prospère alliée de Carthage, puis métropole numide de Massinissa au IIIe siècle av. J.-C. avant que la défaite en 46 av. J.-C. de Juba Ier, allié de Pompée, n'entraînât son annexion à la province romaine d'Africa Nova, créée par Jules César.
Hippone a connu la richesse et le faste. Elle fut l'une des grandes villes de l’Africa Nova et le marché le plus opulent de l'Afrique Romaine.
Au Ve siècle, Hippone est devenue le foyer du christianisme sous l'épiscopat de Saint Augustin évêque de la ville entre 396 et 430.
Hippone est ensuite prise par les Vandales en 431 puis par les Byzantins en 533.
Après de longues années de stagnation, elle assiste à l'arrivée de l'islam, et, en 705, Hippone tombe alors sous la coupe des dynasties musulmanes.
Les ruines d'Hippone sont d'une grande valeur archéologique. Elles sont constituées du quartier résidentiel d’où proviennent la plupart des mosaïques, du quartier chrétien ou se trouve la basilique, des grands thermes et du forum.
Au XIe siècle, les Arabes bâtirent la ville de Beleb-e-Anab distante de trois kilomètres, occupée quelques années par les Espagnols et les Français au XVIe siècle.
Cette ville, devint plus importante qu'Hippone et fut reprise par les Français en 1832 et renommée Bône, avant de reprendre son nom d'Annaba lors de l'indépendance de l'Algérie.
Emplacement de la Ville Antique.
----------Des deux rivières dont les embouchures encadrent les ruines, l'une, la Seybouse (l'Ubus flumen de la table de Peutinger) se jetait autrefois à la mer à plus de 8 km. à l'Est : quant à la Boudjimah, encore enjambée par un pont romain en dos d'âne long de 98 m, elle débouchait ainsi qu'il a été dit, dans ce qui est actuellement la petite darse du port moderne de Bône, après avoir constitué vraisemblablement l'entrée même de l'ancien port.
Les RUINES
----------Les ruines d'Hippone avaient connu jusqu'à nos jours une double infortune. On avait été Jusqu'à nier qu'il pût en subsister le moindre vestige, sur la foi de Possidius, qui affirmait la mise à feu, sinon à sang, de la ville par les Vandales, sur la foi .de Léon l'Africain qui prétendait qu'Othman, troisième Khalife après Mahomet, l'avait complètement rasée vers 650 pour bâtir la ville nouvelle de Bône avec ses débris.
Aussi la Commission chargée d'explorer en 1837 les sites historiques de l'Afrique du Nord, ne retrouvant plus, à l'emplacement d'Hippone, qu'un terrain sauvage et totalement désert, ne vit-elle aucun inconvénient à le ceder au profit de petites propriétés maraîchères, sur lesquelles l'extension industrielle de la ville de Bône ne tarda pas à exercer une main-mise encore plus redoutable.,.
Des timides sondages, mirent en évidence la richesse archéologique. Le programme d'expropriation puis d'achats successifs de terrains, entamé dès 1925 par la Direction des Antiquités de l'Algérie, permirent d’acquérir 25 ha. de terres qui firent l’objet de fouilles méthodiques.
La Colline dite de St Augustin.
-----Haute de 55 m. surplombant la Seybouse, rivière qui la contournait à l'Ouest, elle dominait la ville.
-----C'est à mi-hauteur, au flanc N.-E. de cette colline, qu'un aqueduc. dont on retrouve plusieurs arcades, amenait les eaux de l'Edough, la montagne voisine, dans les vastes citernes d'Hadrien, restaurées en 1893, d'une contenance de 12.000 m3. et qui furent pendant bien longtemps les seuls vestiges apparents de l'ancienne ville.
Rue de L'ESPERANCE | ||
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Rue de la PEPINIERE | ||
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Rue NATIONALE | ||
A l'origine dans la contrée, la route n'était même pas ébauchée. Les colons, à leur arrivée avaient traversé des marais au milieu d'une végétation, le plus souvent constituée d'arbustes ou de buissons épineux. Faisons un arrêt sur l'image ci-dessus. Pas un véhicule sur la route, si ce n’est un vélo monté par un homme qui semble porter une casquette. A gauche un européen chapeauté et barbu, les mains dans les poches, semble observer le photographe qui est sans doute installé sous un palmier dont on aperçoit l’ombre sur la chaussée. Ce sont les arbres que l'on a planté devant l'église. Chéchia Turbans La perspective donne la direction du village de Barral situé environ à 6 kilomètres de Mondovi. Barral était, à l’origine le centre N°2 appelé d'abord Mondovi le Haut. Pour cette raison la rue nationale était, avant qu'elle ne soit baptisée, la route de Barral. Toujours en direction de la sortie SUD, nous voici maintenant au carrefour de la rue Danrémont ( on devine le départ de la rue à droite) et de la rue nationale : cest le coeur du village. Le photographe s'est installé au centre de la rue nationale en direction de la sortie sud du village vers Barral. L'artère principale est maintenant pavée. Les musulmans, intrigués observent le photographe qui, à cette époque est encore une "bête rare". Un européen, lui même, a mis pied à terre pour observer la scène, le vélo à la main. Installé au centre du même carrefour, l'objectif est maintenant dirigé vers la sortie OUEST du village : celle qui débouche sur la route de Penthièvre. La rue que l'on voit est la rue Danrémont. On peut se rendre compte qu'elle n'est pas encore pavée à la différence de la rue nationale dont on aperçoit une partie du revêtement. Si le plan avait été plus large on aurait pu apercevoir, à droite l'esquisse du jardin qui deviendra plus tard le square de la reconnaissance dans lequel sera implanté le monument aux morts. A droite, le palmier est le premier de la série plantée tout au long de la rue nationale, devant l’église.
Et voila ce que les Mondoviens ont laissé en 1962. A gauche, le départ de la rue Danrémont.
Nous voici maintenant durant les années quarante, objectif dirigé vers la sortie Nord du village, c'est à dire celle qui mène à Bône. Nous donnons le dos à la salle des fêtes et à l'église. Les voitures ne sont pas nombreuses mais elles ont fait leur entrée à Mondovi.Le stationnement n'est pas encore payant (il ne l'a jamais été...). Après "Le Petit Bazar", la rue qui débouche sur la rue nationale est la rue Nicot. Au fond, au point de fuite de la perspective, la route entame un virage après être passée devant l'hôtel du Roulage, sans doute le plus vieil établissement de Mondovi. Elle laisse alors place à la route nationale menant à Bône après avoir franchi la "TABACOOP".
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