Les évènements hors du vill age       La période de 1871 à 1880


1871-
Insurrection kabyle.
 
1871-75 - Arrivée d'Alsaciens-Lorrains.
 



Histoire du village année par année.                                                       La période de 1871 à 1880
 
1876 De Bône à Mondovi par le rail
 
 1877 L'église est inaugurée
 
1880 Les Européens d'Algérie en 1880
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   De BÔNE à MONDOVI par le chemin de fer   

La ligne de chemin de fer de Bône à Mondovi

  De Mondovi à Bône par le rail.

Dès 1872 la société des Batignolles entreprend la construction, d’une voie ferrée entre Bône et Guelma par la vallée de la Seybouse. 

  La compagnie des chemins de fer Bône - Guelma et Prolongements est une des plus importantes de l'Algérie et l'unique en Tunisie.
La section de Bône à Duvivier comprenait 54,739 Km de voie.

Le tronçon de Bône à Duvivier
traverse une région particulièrement fertile. La plaine de Bône est dominée, à l'Ouest, par les massifs de l'Edough et les collines d'Hippone

A l'Est, la Seybouse
serpente au milieu des tamarins et des joncs et elle s'engouffre sous le pont de la route qui dessert la ville de La Calle pour aller se jeter dans le golfe de Bône.

A droite de la voie, et à trois kilomètres de Bône, la Basilique de SaintAugustin dresse ses deux  minarets que renforce un dôme majestueux, au milieu  des oliviers.
Après avoir passé le pont jeté sur le canal de dérivation de l'oued Boudjimah, qui conduit ses eaux à l'embouchure de la Seybouse, on croise la voie du Bône - Mokta - Saint Charles. Et, toujours au milieu d'exploitations maraîchères bordées de haies d'eucalyptus, le train s'arrête à l' ALLELICK, où quelques fermes très bien tenues et exploitées ont acquis une importance très appréciable.
Ensuite, au milieu d'une double rangée d'eucalyptus  nous arrivons au village de Duzerville, qui groupe ses maisons blanches au sein d'une immense plantation de vignobles, dont les plus importants sont ceux du domaine La Lorraine


DUZERVILLE fut le lieu de la première exploitation agricole due au général d'Uzer. Ce centre a pris une extension considérable.  C'est surtout un pays de vignobles
A Duzerville, la route de Bône bifurque pour se diriger sur les villes de Souk-Ahras et Guelma. Un petit affiuent de la rivière coule à l'ouest du village, c'est la Meboudja. Des fermes très importantes s'aperçoivent tout autour du village et sont ordinairement des exploitations vinicoles.

Saint-Paul, qui vient après Duzerville, sur la voie, est une agglomération de fermes importantes; c'est de Saint-Paul que part un tronçon du chemin de fer du Bône - Guelma, se dirigeant vers le village de Randon par Daroussa.
Après une halte à Oued Sba, on rentre en gare de Mondovi, à 24 Km de Bône. 
 

MONDOVI est chef lieu de canton. C'est dans les environs que se trouvent les plus importantes exploitations de la région de Bône.  Barral, qui fait partie du canton de Mondovi, est la station suivante. La voie, qui est constamment abritée par des massifs d'eucalyptus gigantesques, débouche alors à Saint Joseph, anciennement siège de la Commune Mixte des Zerizer Beni Salah, qui fait partie de la Commune Mixte des Beni Salah.                                               Retour 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Les Européens d'Algérie en 1880
 

Les Européens d'Algérie en 1880

    

En 1880 l’Algérie compte environ 10000 maltais.

Les maltais s’assurent d’emblée une spécialité : celle de la batellerie des ports. En effet, dès les premières années, un trafic intense s’instaure dans les ports, qui sont encore bien rudimentaires (naufrages près des côtes, embarcations brisées, amarres rompues, etc.).

Les Maltais entrent également, rapidement en concurrence avec les juifs sur le terrain, florissant et riche d’avenir, du petit commerce. En 1834 déja, ils  ont déjà la haute main sur le commerce de légumes, sur l’épicerie et sur la fourniture de lait. En quelque sorte "du producteur au consommateur" car les éleveurs de chèvres, installés autour des villes trayaient leur bétail tout chaud dans les rues. Les Maltais et descendants de Maltais sont très nombreux dans l’est algérien.

Incontestablement, Bône devint rapidement et resta la capitale des maltais d’Algérie.
 Les Français dominaient à Alger, les Espagnols à Oran, les Maltais à Bône marquant déjà une répartition géographique qui devait se continuer par la suite.
En 1884 il y a deux cent mille Européens dont la moitié seulement sont des français. L'immigration italienne et espagnole est plus rapide que celle des français.
A Mondovi beaucoup de patronymes vérifient ce phénomène : BOUJADOS, NIERI, GRIMA, DINGLI, LOPEZ, BAEZA, BOUGIOLI, CORDINA, CARDENTI, ONORATI, FALZON, DAGOSTA,, etc...

Les années passent, et sont marquées par l'arrivée de nouvelles vagues de migrants, mais aussi par les premières naissances. La loi du 26 juin 1889 accordera la qualité de citoyen français à tout individu né en Algérie d'un étranger qui y serait domicilié à moins que dans l'année qui suivrait sa majorité, cet individu réclame la qualité d'étranger.
En 1896 l'Algérie comptera encore, malgré cela 318 137 Français pour 211 580 étrangers.
Petit à petit à Mondovi, comme dans toute l'Algérie, des familles d'origine non française prennent la place des Français jusqu'à imposer ce concept d'Européens avant même que l'on parle d'Europe. On avait coutume de différencier les indigènes des autres communautés en qualifiant celles-ci d'Européens. C'est ainsi que l'on peut dire qu'en 1954 il y avait en Algérie, 8 400 000 indigènes pour 984 000 Européens.

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   1877 Inauguration de l'église Cliquez pour voir la vidéo.Cliquez pour voir les photos.  
    
    
L'église de Mondovi et le square de la Reconnaissance

 

La cérémonie va bientôt commencer.

Sur le parvis on attend le moment fatidique pour rentrer dans l’édifice. On voit essentiellement des hommes « bien mis ». Les dames sont déjà installées dans l’église. C’est une habitude ; les hommes entrent les derniers, restent au fond de l’église, debout, même si des places sont libres sur les bancs. Cela vaut au curé de demander parfois qu’on s’avance, pour permettre à ceux qui sont derrière, de rentrer.

Lorsque la messe est finie, les hommes sortent... les premiers, bien sûr... pour aller boire une anisette au bistrot le plus proche. Les femmes après un brin de causette vont mettre la dernière main à la macaronnade ou au couscous.

A gauche on devine les palmiers du square de la Reconnaissance dans lequel a été érigé, en 1920, le monument aux morts.


Avant que ce nouvel édifice n’existe, la messe était donnée dans un local constitué de 4 murs en torchis percés de petites fenêtres. Le premier curé du village originaire des Vosges officiait  devant  un petit autel derrière lequel étaient alignés quelques bancs.          

 


 La Paroisse de Mondovi, dès l'année 1849 a été placée sous la protection de St Ambroise.

 

 Pourquoi a-t-on choisi St Ambroise ?

Le convoi des colons de Mondovi est arrivé à Bône le lendemain de la St Ambroise.

Ambroise (Aurélius Ambrosius) a été évêque de Milan de 374 à 397. Ce fut un des pères de l’église latine.

 C’est auprès de lui que Augustin d’Hippone (évêque de la ville romaine d’Hippone  près de Bône

dont nous parlerons plus tard) se convertit au catholicisme.

De plus, Mondovi, le nom qui a été attribué à la colonie a pour origine une ville du Piémont italien : ville où se déroula une bataille entre l’armée française de Bonaparte (oncle de Napoléon III) et les armées Sardes pendant la première campagne d’Italie : l’armée Française étant sortie victorieuse.

Voilà, sans doute trois raisons qui ont poussé à  choisir St Ambroise comme protecteur du village.

 

 





 


 
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