Les évènements hors du vill age |
1871- Insurrection kabyle. |
1871-75 - Arrivée d'Alsaciens-Lorrains. |
1876 De Bône à Mondovi par le rail | ||
1877 L'église est inaugurée | ||
1880 Les Européens d'Algérie en 1880 | ||
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De BÔNE à MONDOVI par le chemin de fer | ||
La ligne de chemin de fer de Bône à Mondovi MONDOVI est chef lieu de canton. C'est dans les environs que se trouvent les plus importantes exploitations de la région de Bône. Barral, qui fait partie du canton de Mondovi, est la station suivante. La voie, qui est constamment abritée par des massifs d'eucalyptus gigantesques, débouche alors à Saint Joseph, anciennement siège de la Commune Mixte des Zerizer Beni Salah, qui fait partie de la Commune Mixte des Beni Salah. Retour
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Les Européens d'Algérie en 1880 | ||
Les maltais s’assurent d’emblée une spécialité : celle de la batellerie des ports. En effet, dès les premières années, un trafic intense s’instaure dans les ports, qui sont encore bien rudimentaires (naufrages près des côtes, embarcations brisées, amarres rompues, etc.). Les Maltais entrent également, rapidement en concurrence avec les juifs sur le terrain, florissant et riche d’avenir, du petit commerce. En 1834 déja, ils ont déjà la haute main sur le commerce de légumes, sur l’épicerie et sur la fourniture de lait. En quelque sorte "du producteur au consommateur" car les éleveurs de chèvres, installés autour des villes trayaient leur bétail tout chaud dans les rues. Les Maltais et descendants de Maltais sont très nombreux dans l’est algérien. Incontestablement, Bône devint rapidement et resta la capitale des maltais d’Algérie. Les années passent, et sont marquées par l'arrivée de nouvelles vagues de migrants, mais aussi par les premières naissances. La loi du 26 juin 1889 accordera la qualité de citoyen français à tout individu né en Algérie d'un étranger qui y serait domicilié à moins que dans l'année qui suivrait sa majorité, cet individu réclame la qualité d'étranger. |
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1877 Inauguration de l'église | ||
L'église de Mondovi et le square de la Reconnaissance
La cérémonie va bientôt commencer. Sur le parvis on attend le moment fatidique pour rentrer dans l’édifice. On voit essentiellement des hommes « bien mis ». Les dames sont déjà installées dans l’église. C’est une habitude ; les hommes entrent les derniers, restent au fond de l’église, debout, même si des places sont libres sur les bancs. Cela vaut au curé de demander parfois qu’on s’avance, pour permettre à ceux qui sont derrière, de rentrer. Lorsque la messe est finie, les hommes sortent... les premiers, bien sûr... pour aller boire une anisette au bistrot le plus proche. Les femmes après un brin de causette vont mettre la dernière main à la macaronnade ou au couscous. A gauche on devine les palmiers du square de la Reconnaissance dans lequel a été érigé, en 1920, le monument aux morts. Avant que ce nouvel édifice n’existe, la messe était donnée dans un local constitué de 4 murs en torchis percés de petites fenêtres. Le premier curé du village originaire des Vosges officiait devant un petit autel derrière lequel étaient alignés quelques bancs.
Pourquoi a-t-on choisi St Ambroise ? Ambroise (Aurélius Ambrosius) a été évêque de Milan de 374 à 397. Ce fut un des pères de l’église latine. C’est auprès de lui que Augustin d’Hippone (évêque de la ville romaine d’Hippone près de Bône dont nous parlerons plus tard) se convertit au catholicisme. De plus, Mondovi, le nom qui a été attribué à la colonie a pour origine une ville du Piémont italien : ville où se déroula une bataille entre l’armée française de Bonaparte (oncle de Napoléon III) et les armées Sardes pendant la première campagne d’Italie : l’armée Française étant sortie victorieuse. Voilà, sans doute trois raisons qui ont poussé à choisir St Ambroise comme protecteur du village.
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