Les évènements hors du vill age |
1881- Assassinat au Hoggar, du colonel Flatters (il cherchait le tracé du chemin de fer transsaharien ) |
1889 - Loi de naturalisation |
1881 - Recensement de la population | ||
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Recensement de la population d'Algérie en 1889 | ||
L'Algérie, d'après le dernier recensement compte 3.752.296 habitants, dont 262.222 français, et 222562 étrangers. Les étrangers se classent par nombre et par importance dans l'ordre suivant : 1) Les Espagnols 2) Les Italiens 3) Les Maltais 4) Les Tunisiens 5) Les Allemands 6) Les Suisses Population : Répartition dans la région : Constantine : totale : 16252 habitants dont 3941 étrangers Philippeville : 8700 6756 Guelma 1745 1274 Bône 11698 9536 La Calle 2524 924 |
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La St Augustin | |||||||||
Images de la fête de St Augustin (Août 1958)
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Si l'idée de la construction de la Basilique revient à Monseigneur Dupuch, le mérite de sa réalisation appartient au Cardinal Lavigerie, Primat d'Afrique.
Quarante ans après le vœu qu'avait fait Monseigneur Dupuch le Cardinal procédait, le 9 octobre 1881, à la consécration épiscopale et à la Pose de la Première pierre.
Cinq années plus tard, après l'achèvement de la Crypte, la première messe pouvait être célébrée, le 15 mai 1886, dans la Basilique de Saint Augustin.
En 1892, alors que l'édifice n'était pas terminé, la coupole manquant encore, une grande cérémonie y fut célébrée pour commémorer le cinquantenaire de la translation de la Cathédrale de Pavie dans la Première église de Bône.
La Basilique, majestueuse, au sommet d'une colline, face au Levant est complètement terminée le 29 mars 1909.Elle est consacrée malgré un ouragan formidable, en présence d'une foule innombrable, de Prêtres et de fidèles venus de toutes parts de France et de l'étranger, sur des navires spécialement affrêtés, portant une grande Croix latine, dressée à leur proue, pour participer au pèlerinage dont l’ ampleur n'a jamais été égalée depuis, pas même par les cérémonies pourtant imposantes et grandioses, qui eurent lieu en 1930, à l'occasion du quinzième centenaire de la mort de Saint Augustin, prélat terrassé par la fatigue et la maladie en défendant sa ville et son Dieu contre les Vandales.
Son style arabo-bizantin, la fait ressembler, à l'Eglise de Carthage.Tous les matériaux qui ont servi à la construction ont été tirés du sol algérien. La Chaire, est faite de marbres de couleurs variées assemblés de façon artistique et soignée. Les marbres, proviennent des carrières de Guelma et d'Aïn-Smara près de Constantine. Ils sont tous d'une rare finesse de grain.
De Mondovi à Bône par la route | ||||||||||||||||||
La route à partir de Mondovi traversait les vignes des domaines de Guébar et Monville .
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1890 - La rue nationale. | ||
A l'origine dans la contrée, la route n'était même pas ébauchée. Les colons, à leur arrivée avaient traversé des marais au milieu d'une végétation, le plus souvent constituée d'arbustes ou de buissons épineux. Faisons un arrêt sur l'image ci-dessus. Pas un véhicule sur la route, si ce n’est un vélo monté par un homme qui semble porter une casquette. A gauche un européen chapeauté et barbu, les mains dans les poches, semble observer le photographe qui est sans doute installé sous un palmier dont on aperçoit l’ombre sur la chaussée. Ce sont les arbres que l'on a planté devant l'église. Chéchia Turbans La perspective donne la direction du village de Barral situé environ à 6 kilomètres de Mondovi. Barral était, à l’origine le centre N°2 appelé d'abord Mondovi le Haut. Pour cette raison la rue nationale était, avant qu'elle ne soit baptisée, la route de Barral. Toujours en direction de la sortie SUD, nous voici maintenant au carrefour de la rue Danrémont ( on devine le départ de la rue à droite) et de la rue nationale : cest le coeur du village. Le photographe s'est installé au centre de la rue nationale en direction de la sortie sud du village vers Barral. L'artère principale est maintenant pavée. Les musulmans, intrigués observent le photographe qui, à cette époque est encore une "bête rare". Un européen, lui même, a mis pied à terre pour observer la scène, le vélo à la main. Installé au centre du même carrefour, l'objectif est maintenant dirigé vers la sortie OUEST du village : celle qui débouche sur la route de Penthièvre. La rue que l'on voit est la rue Danrémont. On peut se rendre compte qu'elle n'est pas encore pavée à la différence de la rue nationale dont on aperçoit une partie du revêtement. Si le plan avait été plus large on aurait pu apercevoir, à droite l'esquisse du jardin qui deviendra plus tard le square de la reconnaissance dans lequel sera implanté le monument aux morts. A droite, le palmier est le premier de la série plantée tout au long de la rue nationale, devant l’église.
Et voila ce que les Mondoviens ont laissé en 1962. A gauche, le départ de la rue Danrémont.
Nous voici maintenant durant les années quarante, objectif dirigé vers la sortie Nord du village, c'est à dire celle qui mène à Bône. Nous donnons le dos à la salle des fêtes et à l'église. Les voitures ne sont pas nombreuses mais elles ont fait leur entrée à Mondovi.Le stationnement n'est pas encore payant (il ne l'a jamais été...). Après "Le Petit Bazar", la rue qui débouche sur la rue nationale est la rue Nicot. Au fond, au point de fuite de la perspective, la route entame un virage après être passée devant l'hôtel du Roulage, sans doute le plus vieil établissement de Mondovi. Elle laisse alors place à la route nationale menant à Bône après avoir franchi la "TABACOOP".
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