Les évènements hors de Mondovi         La pèriode de 1931 à 1940. 
 
 
 
 1940 - Le chant des Africains
 
 




                                La pèriode de 1931 à 1940.
 
 1939 - Tous à bicyclette
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   1939 - Tous à bicyclette
 
On sait déjà grâce aux récits de Louis Armand que le vélocipède a été un des moyens de locomotion utilisé 
entre Bône et Mondovi, ne serait-ce que pour faire des courses qu’on a du mal à imaginer tant l’inconfort 
d’un tel engin devait être grand. Ajoutez à cela l’état de la route de cette époque vous comprendrez le mérite 
qu’avaient les candidats à ce genre de compétition. 
Lire le récit de Louis Armand.
 
Durant les années trente avant la deuxième guerre mondiale, la bicyclette a terriblement évolué grâce, 
en particulier à l’invention de la chaîne. C’est le « véhicule » le plus utilisé à Mondovi, après la charrette
 et le cheval. Autant il était difficile d'avoir un cheval et une charrette, autant il était plus facile
de posséder une bicyclette même si cela supposait d’avoir les moyens de l’acquérir. Beaucoup de jeunes
 " bichonnaient" leur engin comme on peut "bichonner" une voiture aujourd’hui.




 
                
 
                  
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Il n’était pas question à l’époque de faire du tout terrain. Les sorties consistaient le plus souvent en des 
balades sur les axes autour du village : les routes vers Randon, Barral, Duzerville étaient les plus fréquentées.
Rendez-vous était pris au village et le groupe partait dans la bonne humeur comme le chantait Yves Montant
 « Quand on partait de bon matin…à bicyclette ». 


                                                                              
Oubliés les tracas de la vie quotidienne, les risques au détour d’un fourré, la bicyclette c’était l’échappée 
vers la nature, la bonne humeur. C’est elle qui facilitait souvent le flirt si décrié et si difficile à cette époque 
où il n’était pas question de s’embrasser en public. Bref la bicyclette c’était un semblant de liberté. 
On se faisait photographier avec sa bicyclette un peu comme le font de nos jours, les jeunes avec leur voiture.

                                                                                          
Il arrivait parfois que la bicyclette soit le moyen de locomotion le plus pratique pour rejoindre la ville de Bône. 
Ce fut le cas de mes parents qui eurent l’occasion de faire le trajet aller-retour à plusieurs reprises. 
J’ai pu, parait-il, participer à un de ces périples sur un porte bagages qui me valut d’avoir les fesses bien 
écarlates voire même en sang à mon arrivée. La chose ne m’a pas marqué outre mesure.

                                                                                                   
Chaque année l’épreuve du Tour de France était suivie dans la presse et à la radio (pour ceux qui en 
possédaient une).
C’est grâce à cette épreuve que j’ai pu avoir ma première vraie bicyclette d’adulte à la suite d’un concours 
auquel mon père a participé. Il s’agissait de donner le nom du vainqueur d’une étape du tour de France de 1954. 
C’était cette fois, Bobet , le nom que mon père avait avancé. On vit un jour une belle « bécane » arriver
 à la maison, livrée par je ne sais plus qui. Elle fit les beaux jours de mon adolescence même si les randonnées
 étaient limitées en périmètre de rayonnement à cause des évènements.
Quant au plus vieux souvenir que je puisse avoir, c’est la première bicyclette , merveilleux cadeau de Noël 
que mon père avait achetée à un collègue, restauré suffisamment bien pour qu’il paraisse neuf. 
Il avait une particularité. Il n’était pas équipé d’une « roue libre ».Il était impossible de s’arrêter de pédaler
 pour souffler. Le défaut avait cependant l’avantage de contrôler la vitesse dans les descentes. 
Quoi qu’il en soit l’alternance de son utilisation et de celle de la trottinette m’a permis de meubler le temps 
où avec les copains, on n’avait pas d’idées d’autres jeux.

                                                                       
  
 UN PEU D’HISTOIRE
 
Le véritable inventeur de l'ancêtre de la bicyclette est le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn (1785-1851), 
directeur des Eaux et Forêts du grand-duché de Bade, qui présente sa machine à Paris en 1818. 
On la baptise draisienne. La draisienne du baron sera oubliée, car elle est trop difficile à manœuvrer. 
C'est à Paris, en 1861, qu'un grand pas va être franchi dans l'amélioration de la technique. 
Un jeune homme de dix-neuf ans, Ernest Michaux, dont le père, Pierre, vient de réviser un vélocipède 
confié par un client, suggère de fixer une barre afin d'y poser les pieds : c'est ainsi que Pierre Michaux 
invente la pédivelle, qui va devenir la pédale.
Le meilleur ami d'Ernest Michaux, le Britannique James Moore, se passionne pour ce nouveau moyen 
de locomotion, dont il décide de faire un sport. Et, le 31 mai 1868, il remporte dans le parc de Saint-Cloud
 la première course cycliste de l'histoire, disputée sur 1 200 m ; il réalise le temps de 3min 50 s.
 Le 7 novembre 1869, le même James Moore termine en tête de Paris-Rouen, la première course " ville à ville " 
organisée en France ; il couvre les 125 kilomètres en 10 h 25 min.
   L'engouement général pour le vélocipède contribue à  l'amélioration de la technique. 
En Russie, on remplace la  roue arrière par des patins à glace ; en Grande-Bretagne, on  fabrique par 
centaines des machines mieux conçues que les  françaises ; en Belgique, à Gand, un concours international 
 obtient un succès considérable ; en Italie, l'organisation de  courses de vitesse soulève (déjà !) les passions. 
Aux Pays-Bas, la reine étant l'une des premières utilisatrices du vélocipède, on donne à celui-ci l'appellation 
de " petite reine ".
   Dès 1869, des clubs pour les vélocipédistes sont créés et LeVélocipède, le premier magazine spécialisé, 
est lancé. Le tricycle et le quadricycle font leur apparition et le vocabulaire s'enrichit bientôt d'un nouveau
 mot : le bicycle.
  L'industrie du cycle, à la veille de la guerre de 1870, est florissante. Mais les Britanniques vont profiter 
du conflit franco-allemand pour donner à leur industrie du bicycle la première place européenne. 
En 1875 naît le grand bi ;l'engin est doté d'une roue avant haute de 1,30 m et d'une roue arrière de 0,30 m 
de diamètre seulement. Victor Renard, un Parisien, fait mieux encore avec une machine haute de 3 m, d'un
 poids de 65 kg et pouvant développer 9,50 m à chaque tour de roue. Des courses de grands bis sont organisées ; 
mais elles doivent être abandonnées en raison des trop nombreux accidents auxquels elles donnent lieu.
   Lors de l'Exposition internationale de Paris de 1878, le bicycle mérite la place d'honneur. 
Quelques mois plus tard, le Français Louis Sergent perfectionne une idée avancée dix ans plus tôt
 - si l'on excepte les projets de Léonard de Vinci en 1482 ! - par André Guilmet, et invente la chaîne. 
En 1885, après le déclin du grand bi, la bicyclette, terme désormais consacré pour un vélocipède à roue 
arrière motrice, reçoit sa forme actuelle. Des améliorations lui sont apportées : elles portent sur le poids, 
les pneumatiques, les jantes, les roues, les rayons, les tubes, les freins...
 En 1911, le Français Panel se présente au départ du Tour de France avec une bicyclette équipée d'un dérailleur,
 mais il ne retient pas l'attention. C'est seulement dans les années 1930 que le dérailleur, réalisé par 
le constructeur Lucien Juy, va intéresser les coureurs cyclistes. Ce dérailleur, Destiné à changer de vitesse. 
   En un peu plus d'un siècle, l'industrie du cycle a considérablement évolué. 
Quelque peu en déclin au cours des années 1950, elle est aujourd'hui plus florissante que jamais, 
car la bicyclette passionne toutes les nations sans exception et, dans les plus industrialisées, 
son usage non polluant est en partie lié à la redécouverte de la nature. 

 

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   1940 - Le chant des Africains.
 

Les Africains
Félix Boyer (1940)                                

Refrain  

C'est nous les africains                                             
Qui arrivons de loin                                    
Nous venons des colonies
Pour sauver la Patrie
Nous avons tout quitté
Parents, gourbis, foyers
Et nous gardons au coeur
Une invincible ardeur
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France entière
Et si quelqu'un venait à y toucher
Nous serons là pour mourir à ses pieds.
Battez tambours, à nos amours
Pour le Pays pour la Patrie
Mourir au loin, c'est nous les africains

                                                                   

Nous étions au fond de l'Afrique
Gardiens jaloux de nos couleurs
Quand sous un soleil magnifique
Retentissait ce cri vainqueur
En avant! En avant! En avant!

Refrain

Pour le salut de notre Empire
Nous combattons tous les vautours
La faim, la mort nous font sourire
Quand nous luttons pour nos amours
En avant! En avant! En avant!

Refrain

De tous les horizons de France
Groupés sur le sol africain
Nous venons pour la délivrance
Qui, par nous se fera demain
En avant! En avant! En avant!

                                                                       

Refrain

Et lorsque finira la guerre
Nous reviendrons à nos gourbis
Le coeur joyeux et l'âme fière
D'avoir libéré le Pays
En criant, en chantant : En avant!

 

Refrain

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