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Quel est l’historique de la ville d’HIPPONE

Avant de devenir Annaba, nom choisi par le corsaire Kheireddine qui s'est emparé de la ville du jujubier (El Annabe en arabe) en 1522, Hippone était le "le golfe du roi" dont le nom remonte à la préhistoire.

Elle a abrité un comptoir phénicien au XIe siècle av. J.-C., une agglomération punique prospère alliée de Carthage, puis métropole numide de Massinissa au IIIe siècle av. J.-C. avant que la défaite en 46 av. J.-C. de Juba Ier, allié de Pompée, n'entraînât son annexion à la province romaine d'Africa Nova, créée par Jules César.

Hippone a connu la richesse et le faste. Elle fut l'une des grandes villes de l’Africa Nova et le marché le plus opulent de l'Afrique Romaine.

 Au Ve siècle, Hippone est devenue le foyer du christianisme sous l'épiscopat de Saint Augustin évêque de la ville entre 396 et 430.

Hippone est ensuite prise par les Vandales en 431 puis par les Byzantins en 533.

Après de longues années de stagnation, elle assiste à l'arrivée de l'islam, et, en 705, Hippone tombe alors sous la coupe des dynasties musulmanes.

Les ruines d'Hippone sont d'une grande valeur archéologique. Elles sont constituées du quartier résidentiel d’où proviennent la plupart des mosaïques, du quartier chrétien ou se trouve la basilique, des grands thermes et du forum.

Au XIe siècle, les Arabes bâtirent la ville de Beleb-e-Anab distante de trois kilomètres, occupée quelques années par les Espagnols et les Français au XVIe siècle.

Cette ville, devint plus importante qu'Hippone et fut reprise par les Français en 1832 et renommée Bône, avant de reprendre son nom d'Annaba lors de l'indépendance de l'Algérie.

Emplacement de la Ville Antique.
----------Des deux rivières dont les embouchures encadrent les ruines, l'une, la Seybouse (l'Ubus flumen de la table de Peutinger) se jetait autrefois à la mer à plusde 8 km. à l'Est : quant à la Boudjimah, encore enjambée par un pont romain en dos d'âne long de 98 m, elle débouchait ainsi qu'il a été dit, dans ce qui est actuellement la petite darse du port moderne de Bône, après avoir constitué vraisemblablement l'entrée même de l'ancien port.


Les RUINES

----------Les ruines d'Hippone avaient connu jusqu'à nos jours une double infortune. On avait été Jusqu'à nier qu'il pût en subsister le moindre vestige, sur la foi de Possidius, qui affirmait la mise à feu, sinon à sang, de la ville par les Vandales, sur la foi .de Léon l'Africain qui prétendait qu'Othman, troisième Khalife après Mahomet, l'avait complètement rasée vers 650 pour bâtir la ville nouvelle de Bône avec ses débris.

Aussi la Commission chargée d'explorer en 1837  les sites historiques de l'Afrique du Nord, ne retrouvant plus, à l'emplacement d'Hippone, qu'un terrain sauvage et totalement désert, ne vit-elle aucun inconvénient à le ceder au profit de petites propriétés maraîchères, sur lesquelles l'extension industrielle de la ville de Bône ne tarda pas  à exercer une main-mise encore plus redoutable.,.

Des timides sondages, mirent en évidence la richesse archéologique. Le programme d'expropriation puis d'achats successifs de terrains, entamé dès 1925 par la Direction des Antiquités de l'Algérie, permirent d’acquérir 25 ha. de terres qui firent l’objet de fouilles  méthodiques.

 

La Colline dite de Saint-Augustin.
----------Haute de 55 m. surplombant la Seybouse, rivière qui la contournait à l'Ouest, elle dominait la ville.

----------C'est à mi-hauteur, au flanc N.-E. de cette colline, qu'un aqueduc. dont on retrouve plusieurs arcades, amenait les eaux de l'Edough, la montagne voisine, dans les vastes citernes d'Hadrien, restaurées en 1893, d'une contenance de 12.000 m3. et qui furent pendant bien longtemps les seuls vestiges apparents de l'ancienne ville.

 



 

 

 

 




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